Recevoir son salaire chaque mois sans même avoir à se lever pour aller travailler, un rêve pour beaucoup. Mais quand ce rêve devient une réalité pendant des années après la fin de son contrat, il se transforme en un véritable scandale administratif. Une agence gouvernementale a versé des salaires à des centaines d’ex-employés, parfois pendant près d’une décennie, sans que personne ne s’en aperçoive. Comment une telle aberration financière a-t-elle pu se produire ?
Une erreur administrative aux conséquences financières démesurées
L’affaire, révélée par le média australien AFR fin novembre 2025, a éclaté en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie. Une enquête interne menée auprès de 40 agences publiques a mis en lumière une situation absolument sidérante : une administration a continué de rémunérer près de 500 fonctionnaires alors que leur contrat avait pris fin depuis longtemps.
Ce dysfonctionnement monumental a été découvert suite à un audit rigoureux qui a secoué l’administration locale. En France, la nouvelle a de quoi choquer, comme le confie Jean Dupont, 52 ans, inspecteur des finances publiques à Lyon : « C’est le genre d’histoire qui vous fait dresser les cheveux sur la tête. On traque la moindre petite erreur chez le contribuable, et de l’autre côté du monde, des sommes folles sont versées dans le vide. C’est sidérant. » Cette négligence soulève des questions profondes sur la rigueur de la gestion des fonds publics.
Des cas individuels qui dépassent l’entendement
L’enquête a révélé des situations individuelles qui frôlent l’absurde. Un ancien employé, qui avait pourtant démissionné de ses fonctions, a continué de percevoir un salaire de manière indue entre 2021 et 2024. Le total des sommes versées par erreur atteint l’équivalent de 170 000 euros.
Un autre cas est encore plus incroyable. Un ex-fonctionnaire a reçu son salaire sans interruption jusqu’en juin 2025, alors qu’il avait quitté son poste… sept ans plus tôt. Ces exemples illustrent l’ampleur d’une faille systémique qui a perduré pendant des années dans l’indifférence la plus totale.
Comment une telle situation a-t-elle pu se produire ?
Face à ce scandale, les responsables ont dû fournir des explications. Les raisons invoquées semblent bien faibles au regard des montants engagés et de la durée du problème. L’enquête pointe des défaillances humaines et procédurales simples mais aux effets dévastateurs pour les finances publiques.
| Aspect du scandale | Chiffres clés |
|---|---|
| Employés concernés | 481 personnes |
| Cas le plus long | 7 ans de salaire versé après le départ |
| Montant le plus élevé | Équivalent de 170 000 € pour un seul ex-employé |
| Cause principale | Erreurs de traitement et retards de notification |
Les causes officielles du dysfonctionnement
Officiellement, ces paiements indus s’expliquent par des « retards dans les notifications de licenciement et de congé » ainsi que par des « erreurs de traitement ». En clair, les informations sur la fin des contrats n’étaient pas transmises ou traitées à temps par les services de paie, laissant le système de virement automatique continuer son œuvre mois après mois.
Cette situation met en évidence une rupture critique dans la chaîne de communication administrative, où des procédures de vérification de base semblent avoir été complètement ignorées pendant des années.
La difficile récupération des fonds publics
L’agence gouvernementale a désormais engagé des procédures pour tenter de récupérer les sommes colossales versées par erreur. Cependant, la tâche s’annonce complexe, tant sur le plan juridique que pratique.
Contacter des centaines de personnes et exiger le remboursement de sommes perçues sur plusieurs années peut s’avérer un véritable casse-tête. Cette affaire restera comme un exemple tristement célèbre de la façon dont une simple négligence administrative peut se transformer en un gouffre financier pour le contribuable.









